
Sujets libres
Nous sommes lundi 11 juillet, le temps est magnifique. Yann et moi en profitons pour aller nous balader au parc. Après quelques pas, nous voyons une personne planter des arbres.
« Eh Gabin, regarde le jardinier, il doit se donner du mal pour planter ces arbres... et si nous allions l'aider ?
- Oui avec joie. Bonjour, pouvons-nous vous aider ?
- Bien sûr mes petits, reprend le jardinier.
Quelques instants plus tard.
Après avoir aidé le jardinier, Yann et moi reprenons notre balade.
- Gabin, dit Yann.
- Oui, qu'y a-t-il ?
- Peux-tu me donner des conseils sur l'environnement ?
- Tu as de la chance Yann, j'en connais un rayon sur le sujet. Déjà il faut économiser l'électricité : pour dormir, allumes-tu la lumière dans le couloir ?
- Oui, pourquoi ?
- Justement, il faut arrêter...
- Mais donc je fais quoi ?
- Achète plutôt une petite lampe rechargeable.
- D'accord, ensuite ?
- Laisses-tu la télévision allumée quand tu pars ? je lui demande.
- Oui... j'oublie toujours, même ma mère me le dit...
- Donc, il faut que tu l'éteignes -
Oups, je crois que je l'ai laissée allumée justement, dit Yann en soupirant.
- Pffff , maintenant, passons à l'eau. Pour économiser l'eau, il ne faut prendre que des douches.
- Oh non, je ne peux pas vivre sans bain !
- Situ veux te faire plaisir, tu peux en prendre un par mois.
- Ouf, je suis soulagé, répond Yann, et après ?
- Tu dois passer quatre minutes sous la douche. - Ca, ca va, je prends seulement trois minutes.
- C'est très bien Yann ! Pour te laver les mains, n'oublie pas de couper l'eau, pareil pour te savonner sous la douche.
- A vos ordres, chef Gabin !
- Bon maintenant nous allons passer au réchauffement climatique: au lieu d'utiliser la voiture, il faut utiliser le vélo.
- Mais je suis trop petit pour conduire une voiture I répond Yann.
- Ce n'est pas faux. Quand tu seras plus grand alors.
- D'accord.
- ll faut aussi baisser un peu le chauffage: à 19" ou 20".
- Mais je vais avoir froid I rétorque Yann.
- Tu peux mettre des vêtements chauds comme un pull.
- C'est noté !
- Nous allons terminer par protéger la nature. Ne jette pas tes déchets et donne les restes de nourriture aux cochons, poules et chiens.
- Ca tombe bien, j'ai un chien et des poules à la maison.
- Je sais, c'est pour ça que je te le dis... Voilà, c'est tout ce que je sais.
- Merci Gabin, tu m'as donné énormément de solutions sur la nature.
- Et si on rentrait prendre un goûter: des cookies et des kiwis français I
- Bonne idée, moi aussi, j'ai faim. »
Gabin C.
Richard contre Lancelot
Aujourd'hui est un grand jour : le chevalier Richard affronte le chevalier Lancelot. Dans les tribunes, leurs familles attendent avec impatience qu'ils arrivent. Alors que le chevalier Richard cœur de Lion, dit aussi Ie Chevalier Rouge ou de Sang, monte son cheval, le chevalier Lancelot du Lac, dit aussi le Chevalier Bleu ou de la Mer, I'interpelle et lui dit :
« - Oh Richard, quelles sont donc ces défroques ! Ça puire ! Tu ressembles à un maroufle et tu fatrouilles à toutes les merdailles du coin car tu t'imagines déjà cette victoire, dit Ie Chevalier Bleu.
- Balivernes, mon damelot, sache que tu as une sale trogne ce matin, tu es lacrimable. Tu trouilles déjà en me voyant, espèce de couard ! s'énerve Ie Chevalier de Sang.
- As-tu vu ton affublement et ta vieille arbalestrie !?
- Chiabrena ! »
On souffle le cor qui annonce que les chevaliers doivent aller sur la piste, coupant netles joutes verbales. La foule clame: « A la bastaille ! »
Arrivant sur la piste en premier, Lancelot du lac armé d'une arbalète terrifiante avec ses flèches rangées dans un carquois sur son dos et d'un immense bouclier aux rayures bleues et argentées. Richard, quant à lui, tient dans ses mains une épée et un bouclier, lui aussi à rayures, mais rouge et or. Au sifflement du cor, ils s'élancent tous les deux, l'un vers l'autre. Richard se rue à bride abattue vers Lancelot et essaye de le frapper avec son épée mais ce dernier évite l'attaque et riposte d'une volée de flèches au casque de son adversaire.
Le Chevalier de Sang, un peu sonné, repart au galop et tranche la côte de maille de Lancelot, pourtant extrêmement solide, au niveau du cou. Le Chevalier Bleu, surpris par l'attaque, lui assène un coup de flèches dans le ventre, ce qui fait vaciller Richard sur Ia selle de son cheval. Lancelot remarque alors le point faible de son adversaire : Ies attaques surprises.
C'est alors que Richard, énervé, éperonne un peu trop fort son cheval, qui galope à la vitesse de l'éclair.
Le chevalier Lancelot, qui remarque l'énervement de Richard, I'attend, prêt à l'attaquer.
Le Chevalier Rouge, qui ne peut plus diriger son cheval, ne remarque pas que le Chevalier de la Mer l'attend et, au bon moment, Lancelot tire les quelques dernières flèches qui lui restent. Richard tombe alors de son cheval, se retrouve alors couvert de boue et comprend vite qu'il a perdu.
Mais Lancelot ne peut s'empêcher de descendre de son cheval et aida alors le Chevalier Rouge à se relever : « Allons faire bonne pitance auprès d'une flambée ! »
Adèle B.
La femme au maillot orange
J'observe ma mère discuter avec sa sœur, tante Amy. Je tourne les yeux, et il me semble distinguer un point orange fluo, au loin, flottant dans les vagues verdâtres. Je saisis mes jumelles, et je vois une jeune femme qui nous fait de grands signes. Elle s'éloigne vers le large, semble se faire emporter. Je cours prévenir ma tante, qui n'a pas l'air préoccupée par son poste de surveillante de baignade. Je m'exclame :
« Amy, j'ai vu une femme se faire emporter par le courant, au loin. Elle porte un maillot de bain orange.
- Tu es sûre ? me demande-t-elle en fronçant les sourcils
- Oui ! Elie se fait emporter vers le large !
- Je vais prévenir Tom que je m'absente, il faut quelqu'un pour surveiller I s'affole-t-el1e,désemparée.
- Mais Tom est parti gérer le café ! lui rappelle maman.
- Claire, pourrais-tu me remplacer ? Je ne m'absenterai pas longtemps ! demande tante Amy à ma mère"- Euh...d'accord !
"Tante Amy est déjà loin lorsque ma mère me demande de prendre le relais le temps d'aller aux toilettes. Je prends mes lunettes et j'essaie de retrouver la femme en orange dans cette infinité de remous bleus et de rochers sombres. L'eau est peu agitée si bien que je réussis à la trouver, ainsi que tante Amy. Seulement, ma tante n'a pas l'air de l'aider à monter sur le bateau. Elles ont l'air de se disputer. Soudain, la femme en orange disparaît. Je zoome, mais rien. Ma tante revient avec un air triste, nous dit qu'elle n'a pas eu le temps de sauver la femme. Cela me paraît étrange, je n'ai pas rêvé ! J'ai bien vu la femme et ma tante ! Le soir, nous allons dîner chez tante Amy, et j'ai I'impression qu'elle me ment pour le sauvetage. Qu'est-ce qu'elle faisait avec la baigneuse ?Pourquoi ne l'a-t-elle pas sauvée ?
« Marianne, ça va ? me demande maman, en voyant que je suis dans mes pensées.
-O...oui..oui.... Mais c'est étrange... Amy, tu es sûre de ne pas avoir vu la baigneuse? J'ai eu l'impression de vous voir toutes les deux, pourtant... , dis-ie doucement.
»Tante Amy me fusille du regard et je prends un air étonné. Ma mère, occupée à assaisonner son assiette, ne remarque pas notre jeu de regards.
« Y a-t-il des requins dans la région ? je demande naïvement à ma tante
- Euh, oui. Surtout au nord de l'île, répond-elle innocemment.
- Sont-ils dangereux ? demande maman, qui n'a rien compris à cette affaire
- Oui, très, répond tante Amy en me fixant dans les yeux d'un air enjoué.
- Rentrons à l'hôtel, j'ai besoin de me reposer, dit maman.
- J'imagine que vous souhaitez visiter l'île, mais j'ai quelque chose d'urgent à faire demain. Bonne soirée et à mardi ! Bonne balade demain, nous salue Amy.
- Au revoir, j'ajoute, pressée de rentrer.
Le lendemain matin, je me lève tôt et je sors discrètement de l'hôtel pour aller marcher sur la plage. L'air est frais, les premières lueurs du jour commencent à apparaître et la plage est déserte, mis à part les quelques personnes venues assister au lever du soleil. C'est marée basse et je m'approche des rochers en quête d'un joli coquillage pour agrandir ma collection. Soudain, je vois, à quelques mètres de là, une tache orange. Je m'avance, les rochers et les coquillages peu résistants craquelant sous mes pieds. J'attrape le morceau orange ; c'est un morceau de synthétique. Je tourne les veux et je vois le maillot, un peu échancré mais en un seul morceau. Il a une grosse tache rouge sur le tissu. Je le regarde de plus près, c'est du sang. Je le prends avec moi et, voyant que ce n'est que 8 h du matin, je continue ma route. J'aperçois le hangar où les surveillants de baignade stockent leurs bateaux gonflables. Il semble entrouvert, mais je ne trouve personne. J'entre à l' intérieur en prenant soin de ne faire aucun bruit. Le bateau que tante Amy a utilisé hier est là, posé à l'horizontale. Je m'approche, et je vois un point scintillant. C'est une lame de couteau.
Tout à coup, un léger craquement retentit, suivi d'un bruit de pas. Je prie pour que ce ne soit pas tante Amy. Que me fera-t-elle une fois qu'elle aura découvert que je connais la vérité ? Des centaines de questions se chamboulent dans ma tête, je me calme et je cherche une excuse assez crédible pour qu'elle ne se doute de rien, mais rien ne vient. Un autre bruit de pas retentit, et une voix familière m'appelle :
- « Marianne, qu'est-ce que tu fais ici ? »
Je ne réponds pas, et je parviens à apercevoir ma tante, un pistolet à la main. Soudain, elle s'avance devant moi, les sourcils froncés. Je tourne les yeux vers la mer et je vois un bateau de sauvetage posé sur le sable. Je prends mes jambes à mon cou devant les yeux ébahis de ma tante, je pousse l'embarcation vers l'eau, et je démarre le moteur. Je jette un dernier coup d'œil vers la plage, et je vois ma tante qui court en chargeant son arme. Je saute dans le bateau et je fonce vers le large. Ma tante, déjà à l'eau, hurle et pousse des cris déchirants. Soudain, elle disparaît, laissant une tache rouge à la surface de I'eau. Des ailerons noirs surgissent de l'eau et encerclent la tache.
Luce M.
Marine se maria avec M. Renant et prit son nom.
Leur histoire d'amour commença quand Mme Renant était au lycée, en terminale. Elle avait dix-huit ans et M. Renant en avait vingt. Au début, ils étaient amoureux et leur histoire était un réel conte de fées : il I'emmenait faire les magasins tous les samedis, il l' invitait souvent au restaurant, ils sortaient pour se promener, il lui offrait des cadeaux et lui donnait énormément de fleurs.
Au bout de cinq ans de relation, ils se marièrent. Un an après, Mme Renant remarquait que M. Renant s'éloignait d'elle. Elle pensa d'abord que c'était à cause de son travail, mais, un jour, pendant qu'il dormait, elle sentit le téléphone de son mari vibrer. C'était un appel d'une femme : Jennyfer. Elle fouilla les messages qu''ils s'envoyaient et elle vit qu'Alex la trompait depuis plusieurs mois déjà. "J'ai adoré cette journée avec toi" lui disait-il. Marine décida alors qu'elle lui en parlerait le lendemain et qu'elle demanderait le divorce. Mais tout ne se passa pas comme prévu...
Quand M. Renant apprit qu'elle était au courant pour sa relation avec Jennyfer, il savait d'avance qu'elle demanderait le divorce, alors ii la prit violemment et I'enferma dans la chambre, fermée à clé jusqu'à ce qu'elle se calme. Cela faisait deux heures qu'elle y était lorsqu' Alex vint lui ouvrir. La première chose que Marine lui dit est qu'elle demandait le divorce, mais lorsqu'elle prononça ces mots, M. Renant la gifla le plus fort possible, puis la renferma dans la chambre. Les jours suivants, Marine n'avait parlé à personne de ce que son mari Iui avait fait car, quand il la fit sortir de la chambre, il lui avait fait comprendre que si elle disait quelque chose à quelqu'un par rapport à ça, il ferait de sa vie un enfer.
Les mois passèrent et Mme Renant n'en avait toujours pas parlé, mais elle se sentait très mal et sa meilleure amie Mathilde I'avait remarqué alors elle lui demandait souvent si elle allait bien et si tout se passait bien dans sa vie. Au début, Marine souriait et lui répondait que oui, elle allait bien, mais plus tard, elle lui avoua tout ce qu'il s'était passé avec son mari, elle lui dit qu'il I'avait frappée et enfermée. Quand sa meilleure amie entendit ce qu'elle lui racontait, elle s'empressa de lui dire d'aller porter plainte, mais Marine refusa car elle avait peur de son mari, elle avait peur de ce qu'il pourrait lui faire s'il apprenait qu'elle était allée porter plainte contre lui, elle avait peur qu'il détruise sa vie et elle avait peur que les gens ne la prennent pas au sérieux et que sa plainte soit classée sans suite. Mathilde essaya de la rassurer du mieux qu'elle pouvait pendant des mois, elle essaya de lui faire comprendre que si elle ne faisait rien il ne sera jamais puni et il recommencera. Son amie réussit à la convaincre, et Mme Renant alla porter plainte le lendemain.
Après ça. la plainte a bien été prise en compte et Alex dû se rendre à la gendarmerie. Plus tard, il fut arrêté et mis en prison. Lorsque Marine apprit la nouvelle, elle fut soulagée et elle remercia sa meilleure amie car c'était grâce à elle qu'elle avait réussi à faire tout ça et c'était elle qui I'avait soutenue et qui I'avait aidée à surmonter ce qu'elle avait vécu. A la gendarmerie, on la rassura en lui disant que son mari ne pourrait plus rien lui faire. Enfin, elle demanda le divorce puis elle put enfin être libre, sans avoir peur qu'on lui fasse du mal.
Jodie Q.
L'horreur du travail des enfants
Je suis indignée, outrée par le travail que fournissent les enfants ! Je suis écæurée qu'au XXIe siècle encore, nous acceptions ce genre de comportement ! Je ne parle pas en terme national mais bien mondial, et oui !....Tous les jours des enfants meurent d'épuisement au travail, ils subissent les mauvaises conditions de cette servitude. Je parle des pays les plus pauvres mais aussi des plus riches. Pour moi, un enfant se doit d'aller à l'école, de s'enrichir pour pouvoir affronter le monde de la meilleure des manières.
Je vous interpelle et je vous demande si vous trouvez cela encore normal qu'au XXIe siècle des milliers d'enfants travaillent jour et nuit pour un pauvre salaire ?
Ces conditions nuisent à de nombreux niveaux . Tout d'abord la santé !!!! Car, oui, plus de 160 millions d'enfants pratiquent le travail infantile et parmi ces 160 millions d'enfants 79 o/o d'entre eux seraient victimes des pires formes de travail comme de l'esclavage, de la guerre, de la prostitution et j'en passe ! Ainsi tous ces métiers engendrent de très grosses difficultés corporelles voire stoppent la croissance ou pire, agissent sur le mental de ces enfants au point de les rendre fous !
Ces enfants peuvent être marqués à vie et toute cette horreur pour un salaire dérisoire selon l'Onicef.
Voilà pourquoi il faut interdire, je ne dis pas réduire mais bien interdire, détruire, éradiquer le travail des enfants !
Pour conclure, je suis indignée par le comportement ou plutôt le non comportement d'une société qui préfère fermer les yeux sur la pure vérité et l'histoire de milliard d'enfants ! Cela m'indigne de savoir que des enfants meurent à cause du travail. Ce n'est pas normal et je terminerai par une question. Est-ce que vous êtes prêts et prêtes à changer les choses ?
Zoé B.