
La mer
La mer fonce sur le sable chaud,
Et au loin nous voyons des bateaux,
L'eau salée fait rêver les enfants
De pirates sur l'océan.
A la recherche de trésors magnifiques,
Remplis de diamants magiques,
Un hameçon pour pêcher
nous fait encore rêver.
Une île déserte,
où on fait toujours la fête,
On trouve des coquillages
Mouillés sur le rivage.
Les enfants reprennent leurs esprits,
Mais quand même pourquoi toute cette rêverie ?
La mauvaise école
On se souvenait tous
De cette mauvaise école.
A la petite cantine,
C'était un champ de mines.
Les mines, des morceaux d'salade,
De mâche, de panache.
On se souvenait tous
de cette mauvaise école.
Tout le monde écrivait mal.
Pour rater les cours,
On était malades.
La maîtresse nous disait toujours :
Au coin, avec le bonnet d'âne,
Arrêtez d'être malades,
Travaillez parce qu'ici, ça rame.
On se souvenait tous
de cette mauvaise école.
Plein d'évaluations
qu'on n'aimait pas du tout,
On l'appelait contrôle, je l'appelais poison
On se souvenait tous
De cette mauvaise école.
La matière détestée,
La SVT
Sur notre chaise, on ne devait pas bouger.
Vous comprenez peut-être,
En tout cas,
moi , je ne comprends pas.
Dans l'ombre des montagnes, caché sous la terre,
Un monstre endormi, puissant, secret, se prépare.
Sous la croûte du monde, un feu qui éclaire
Les entrailles, brûlantes où tout s'effondre et se sépare.
Dans le silence lourd, des murmures sourds grondent,
Les fissures s'élargissent, la terre tremble et frissonne.
Le magma bouillonne dans son abîme ronde,
Prisonnier des entrailles où l'enfer résonne.
Puis, soudain, une éclatante explosion,
Le volcan rugit, déchaîné, furieux,
Il projette la lave au cœur de l'horizon,
Illuminant la nuit de flammes lumineuses.
Le vent porte les cendres, les rires du démon,
Dans un ballet d'ombres, le ciel prend feu,
La terre se transforme en mer de poisons,
Tandis que le sol, rougi, hurle son adieu.
Les rivières dévalent les pentes,
Emportant les pierres, les vies et les champs,
Mais dans cette folie, la beauté lente,
De la destruction vaste et effrayante.
Les oiseaux fuient, les hommes se terrent,
Tandis que la montagne dévoile son cœur,
Sous la nuit écrasante , les étoiles se perdent,
Et tout s'éteint, dans l'immensité du feu, sans peur.
Le harcèlement
Vous savez ce que ça fait
De vous faire traiter ,
Quand vous passez dans la cour,
Qu'on vous chuchote des mots dans le cou .
Même chez soi, on n'est pas tranquille
On ne pense qu'à ça jusque dans notre lit.
On s'en rend malade
A cause de notre entourage.
Il faut être bien aidé
Pour parvenir à le supporter
ca peut arriver à n'importe qui
Même les plus riches.
A toutes les personnes sur terre,
"On doit se faire entendre et aider".
Ton départ
Je me souviens de ce jour,
Le jour où mes larmes ont coulé,
Ont coulé sur mon visage de petite fille.
Je me souviens de cet appel que l'on a reçu,
Elle s'est isolée.
Et ensuite m'a pris à part et m'a annoncé la nouvelle.
Je me souviens de ce jour où les larmes ont coulé.
Ont coulé sur mon visage de petite fille.
Ce jour et les suivants,
Les larmes on t sculpté mon visage.
C'est à ce moment-là qu'un vide s'est créé en moi.
En essayant de soigner ces blessures, je m'en suis sortie seule.
Et avec des cicatrices qui ne veulent pas partir.
Je me souviens de ce moment où je t'ai dit adieu.
Où je me suis rendu compte que tu ne serais plus là dans ma vie.
Pour me voir m'épanouir.
Je ne verrai plus ta tête ni n'entendre ta voix.
Je me souviens de ce jour,
Le jour où la vie m'a changée.
Voyage
J'aime faire des visites dans des pays inconnus
Aller dans les gares sans papiers
M'évader, voyager, changer d'air, découvrir des nouveautés...Rencontrer des personnes connues.
Parler d'autres langues, français, portugais, anglais...
Faire des attractions à sensations
Voir des cultures sans interdiction
Si c'était à refaire , je le referais.
Je souhaite pouvoir partir pour revenir
Me baigner dans la mer pendant les jours chauds
Faire des balades en bateau
Voguer me donne le sourire.
Je voudrais des ailes
Donnez-moi un avion
Pour voler dans le ciel profond
Parmi les belles hirondelles.
J'ai toujours rêvé de voir
Le soleil qui reflète sur l'eau
Comme une sensation d'effet miroir
Qui renvoi avec la lumière, une énergie essentielle.
Voir de nouveaux paysages...
Pouvoir explorer, acheter, parler, goûter de nouveaux fruits
Les vacances, c'est incroyable mais cela manque un peu de pluie
Quand je rentrerai chez moi je serai plus sage.
Frontières, misère et espoir
Ils se sont entassés dans des camions poussiéreux
Hagards, non rasés, peu vêtus et anxieux.
Ils roulaient vers l'espoir d'une vie meilleure.
Une liberté durement méritée, ailleurs...
Personne ne les attendait de l'autre côté.
Il fallait franchir les barbelés pour l'espoir,
Enfants, femmes et hommes voulaient la beauté
D'une autre vie qui effacerait leur désespoir.
Les humains sont tous frères, de toute couleur
Evidemment chacun a droit au simple bonheur
Demain peut-être nous joindrons nos mains.
Pour une société unie dans de beaux lendemains.
Afin que les mots de liberté et de fraternité
Volent au dessus des frontières de tous les pays
Il suffirait juste d'un brin d'humanité
Pour rassembler en un geste, tous les bannis !